À la question de savoir combien vaut votre entreprise, l’expert-comptable peut apporter la réponse d’une prestation bien spécifique : l’évaluation d’entreprise. Souvent sollicitée dans le contexte particulier d’une reprise de l’entreprise, de cession de parts ou d’une transmission, l’évaluation doit aboutir sur une estimation objective. Voyons comment en quelques étapes.
Les étapes préalables
Une évaluation de l’entreprise par un expert-comptable comme Houdart-ac.fr, consiste à mettre en évidence les fondements sur lesquels repose la valeur d’une affaire et à comprendre ce qui éventuellement la menace. Toute mission d’évaluation s’accompagne d’une étude préalable de l’entreprise et du contexte de son évaluation.
Présentation du contexte
Même si les chefs d’entreprise doivent régulièrement se soumettre à une évaluation de leur entreprise à titre d’information personnelle, c’est souvent un événement particulier qui est à l’origine de la demande. Reprise d’entreprise, cession de parts, transmissions échelonnées… Autant de raisons qui poussent à connaître la réelle valeur d’un business. Ce point sera bien sûr, pris en compte par l’expert-comptable, qui devra avant touche chose, préciser le contexte dans lequel il intervient.
La prise de connaissance
L’entreprise met à la disposition de l’expert-comptable différents documents sociaux, comptables, et commerciaux. L’évaluation de l’entreprise commence avec l’analyse de toutes ses fonctions : production, commerciale, comptable, juridique… Elle se poursuit ensuite par une analyse externe de son contexte, notamment avec l’analyse de la concurrence et de l’environnement législatif et réglementaire.
Deux premiers diagnostics vont résulter de tout ça : un diagnostic financier et un diagnostic stratégique. Le premier permet de mettre en évidence la structure de financement de l’entreprise et de mesurer sa solidité financière. Sa solvabilité, sa croissance et les risques qui la menacent sont aussi évoqués. Le diagnostic stratégique s’attache à la situation concurrentielle de l’entreprise en repérant les opportunités et menaces présentes sur le marché, ainsi que les possibilités de différenciation existantes.
L’évaluation de l’entreprise
La prise de connaissance préalable de l’entreprise répond, pour une bonne méthodologie, à un besoin précis : choisir la méthode pour procéder à l’évaluation de l’entreprise.
On distingue plusieurs méthodes d’évaluation, réparties en 2 catégories : les méthodes intrinsèques, reposant sur des données en provenance de l’entreprise (méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie, méthode patrimoniale, actualisations des dividendes…), et les méthodes analogiques. Ces dernières consistent à estimer une valeur en comparant l’entreprise à d’autres entités comparables. Le choix de la méthode retenue est relatif à la taille de l’entreprise et à ses spécificités.
L’expert-comptable réalise ensuite un business plan qui prend la forme d’un compte de résultat ou de cash-flow pour formaliser des perspectives de rentabilité et de croissance. Puis, une synthèse finale est élaborée, avec une synthèse de tous les calculs sur lesquels repose l’évaluation de l’entreprise. Un rapport est établi et reprend les hypothèses, les analyses et les conclusions sur les valeurs retenues.
Il est à noter qu’une valeur n’est pas une donnée absolue et que certains éléments peuvent influer sur elle, comme la date de l’évaluation et son destinataire. Une valeur n’est jamais figée dans le temps. Déterminée au terme d’un long travail, elle se retrouve au milieu du processus de transaction. Or, les acteurs et les circonstances participant à cette transaction ont aussi une influence sur son prix. On pense à son urgence bien sûr, sa rareté, le nombre de personnes intéressées, le montant minimum que l’on souhaite en retirer…
Faire évaluer son entreprise est une pratique en plein développement. À l’horizon des prochaines décennies, un tiers des chefs d’entreprise aura plus de 50 ans. Tous ces dirigeants vont devoir faire évaluer leur entreprise avant de la céder. Pour assurer des prestations en adéquation avec les évolutions les plus récentes, un expert-comptable est tenu de se former tout au long de sa carrière.