Selon Statista, 69 % des Français utilisent encore leur voiture pour se rendre au travail. Or, les enjeux écologiques actuels notamment sont de nature à promouvoir plutôt les transports en commun pour ce trajet et bien d’autres. Si vous avez encore des doutes à ce propos, vous devriez lire cet article jusqu’au bout.
Quel état des lieux pour les « adeptes » de voiture ?
Un nombre important de Français, sans chercher une alternative objective, se résolvent encore à aller travailler au volant de leur voiture. Cela est presqu’un réflexe. Pourtant, il existe bien d’inconvénients ainsi négligés.
Avant toute chose, cela représente de véritables coûts en termes de carburant et assurance par rapport aux transports en commun. Plus encore si vous tombez dans les embouteillages. Aussi faut-il noter que la voiture est davantage plus polluante que les transports en commun. C’est sans compter tout le stress qu’implique la conduite sur une longue distance.
Pourtant, vous avez la possibilité d’effectuer ce même trajet en :
- Ecoutant un podcast pour vous détendre ;
- Faisant la causette avec les autres (socialiser) ;
- Faisant de la lecture ;
- Dormant un coup.
S’alléger la bourse grâce aux transports en commun
Vous réalisez de considérables économies d’argent en optant pour cette solution. Contrairement au carburant qui coûtera parfois quelques bonnes centaines d’euros, un abonnement en métro, tramway ou bus peut valoir 5 fois moins mensuellement.
Notez que le plus souvent, votre employeur prend en charge la moitié du coût de l’abonnement aux transports en commun. Vous tournez donc autour de 25-30-35 euros le mois, selon la distance à parcourir.
Une réponse sociale appropriée
Quel automobiliste ne s’est pas déjà énervé à bord de son véhicule, coincé dans des embouteillages et humant de l’air pollué ?
L’option en commun vous épargne le stress tel que décrit dans la première section. Ce qui enrichit votre vie sociale et facilité votre confiance en vous et en les autres.
La voiture ne devient une solution viable que dans le cas où vous résidez assez loin de la ville. Encore que les lignes de transports en commun se sont étendues ces dernières années à bien de périphéries.
Par ailleurs, une étude menée outre-Manche par les chercheurs de l’Université Anglia Est auprès de 18.000 travailleurs britanniques, montre que troquer la voiture contre d’autres moyens de transport rend plus heureux (The Telegraph). Puisque la pression et le défaut de concentration sont 13 % plus élevés chez les automobilistes.
Moins de temps, moins de GES et une meilleure santé physique
Il n’y a aucune chance que vous soyez confronté à des bouchons en métro ou tramway. Vous saviez aussi sans doute déjà que les transports en commun tels que le bus émettent 7 fois moins de gaz à effet de serre que la voiture.
La même étude précédemment mentionnée fait état de ce que les amoureux des transports publics perdent aisément du poids (en moyenne 3,5 kg) et présentent une meilleure santé physique.
L’occasion d’exprimer une démarche RSE irréfutable
Pour les entreprises soucieuses de leur RSE, en plus de cet aspect et compte tenu de tous les aspects présentés ci-dessus, vos employés sont indéniablement plus épanouis au travail. La raison en est simplement que 40 minutes dans les transports en commun sont de loin moins stressantes que 30 minutes au volant dans un bouchon.
Voici quelques mesures complémentaires au remboursement d’une partie de l’abonnement, pour encourager le choix des transports publics :
- Offrir un bonus économique aux salariés qui font cette option grâce à l’adoption d’un budget de mobilité ;
- Vulgariser le bien-fondé des transports publics à travers une stratégie de mise en avant ;
- S’adapter aux contraintes (horaires, zones non couvertes, qui empêchent certains employés de choisir cette solution.
Voir également l’article du Point sur forfait mobilité durable en entreprise
Le vélo et la marche : les meilleurs moyens de transport selon la science
D’après l’Agence France-Presse, la science recommanderait de marcher pour aller au travail car telle est le moyen le plus simple et le plus rentable d’améliorer la viabilité économique et environnementale. Cela, en ce sens que plus le nombre de piétons augmente, plus le prix du mètre carré grimpe, resserrant ainsi les liens entre les habitants d’une même ville.
De même, pédaler un vélo pour aller travailler ferait un grand bien au colon, au système veineux et au cœur. Votre forme s’en trouve ainsi améliorée, votre système cardiovasculaire fonctionne mieux et les risques de maladie, de cancer et d’obésité vont décroissants.
Il ne faudrait néanmoins pas occulter les risques relatifs aux accidents de circulation ou à l’aspiration de l’air pollué par les voitures circulant. Bien que selon l’université d’utrecht aux Pays-Bas, pour une population de 500 000 adultes :
- Marcher ou pédaler procure 3 à 14 mois d’espérance de vie ;
- Respirer de l’air pollué soustrait 8 jours à 1 mois d’espérance de vie.
Découvrez ici d’autres raisons de favoriser les transports en commun.