Selon Le Figaro, décrocher un emploi relève de l’exploit pour une personne handicapée, le conserver reste d’autant plus compliqué. Même ceux qui découvrent leur maladie au cours de leur carrière n’y échappent pas. La peur de se retrouver sans emploi est là, constante et indomptable.
Et pourtant le problème ne devrait pas se poser, car ces deux mondes peuvent se conjuguer sans problèmes. Peut-on réellement associer handicap et travail ? Éléments de réponses dans cet article.
Un univers bien plus favorable
Sujets à bien des traumatismes, les personnes vivant avec un problème de santé subissent de nombreux rejets. Depuis quelques années, l’avènement des TIC a levé toute équivoque quant aux capacités de ces employés de type particulier. Le travail en freelance prend de l’ampleur.
Que vous soyez invalide, que vous possédiez un appareil auditif, vous pouvez exprimer votre génie grâce à l’outil informatique et ses dérivés. En témoigne l’action des start-ups et autres entreprises high-tech qui emploient de nombreuses personnes avec des problèmes incapacitants.
Avec cette possibilité, plus de doute à avoir par rapport au potentiel de ces personnes plus ou moins maltraitées.
Des points essentiels pour un handicap intégré en entreprise
Il serait illogique de penser qu’il n’y a que les malades psychomoteurs ou visuels qui vivent des difficultés au service. Qualifiés de handicapés invisibles, ceux qui possèdent des pathologies non exposées comme le diabète, l’hypertension, le cancer peuvent vivre une vie professionnelle aisée.
La peur de la présence continue au poste de travail représente un argument fallacieux, surtout pour ceux qui possèdent leurs moyens de locomotion. Dans un cabinet par exemple, vous pouvez toujours mener vos études à bien avec votre maladie.
Il vous suffira de vous ménager et de suivre les prescriptions médicales. C’est l’exemple de nombreux consultants qui vaquent sans souci à leurs occupations malgré leur handicap.
L’aménagement du lieu de travail constitue un des plus grands soucis qu’un employeur peut avoir à l’endroit de ses employés handicapés. De nos jours, du parking au bureau, en passant par le dispositif de montage, tous les bâtiments sont équipés pour permettre un déplacement aisé des travailleurs handicapés moteurs.
Ce volet ne devrait donc plus constituer un blocage pour l’exercice d’une fonction par un handicapé. La prise en charge des crises et autres perturbations sanitaires peut effrayer les employeurs.
La plupart des processus d’embauche exigent des examens médicaux d’un diagnostic précoce des maux. Pour les employés qui développent un handicap au cours de leur carrière, la médecine leur donne la possibilité de se maintenir en forme.
Il leur suffit de suivre les instructions. L’employeur n’a donc pas à se soucier de quelque crise que ce soit sur le lieu de travail. Compte tenu de leur situation, de nombreux handicapés se retrouvent dans l’obligation de faire plus d’efforts que les personnes saines.
Du coup, leur rendement semble meilleur. Ils réussissent à accomplir les mêmes tâches et mieux que les personnes en parfaite santé. Du coup, la question de compétences ne devrait plus se poser au sujet de ces personnes qui peuvent valablement exercer leurs métiers.
De nombreux tremplins disponibles
De nos jours, de nombreuses solutions adaptées existent pour faciliter la vie professionnelle et le handicap en entreprise. En effet, aujourd’hui il existe de nombreux logiciels prévus pour les malvoyants pour leur faciliter leur travail.
Pour les malentendants, des plateformes de retranscription existent. Les malades de diabète peuvent aujourd’hui faire leur piqûre même sur le lieu de travail. Certaines structures offrent d’ailleurs des suivis personnalisés pour leurs employés malades.
Tous les voyants sont donc au vert pour une insertion plus facile des personnes vivant avec un handicap en société. La législation prévoit même des avantages pour faciliter une meilleure accessibilité de ces individus malades qui pourront bien s’intégrer à une vie professionnelle.