Beaucoup de salariés rêvent un jour de devenir le patron d’une société. Pour concrétiser ce rêve, ils devront trouver un concept innovant ou une idée à exploiter. Cela dit, ce ne sont pas les seuls écueils à franchir. Ils devront également suivre des formations concernant la fiscalité ou la gestion d’entreprise. Après avoir trouvé les solutions à ses problématiques, il pourra souffler, car la création d’une entreprise devient de plus en plus facile.
Définir l’activité
Les procédures liées à la création d’une entreprise sont maintenant facilitées grâce à des solutions dématérialisées. Quelques professionnels sont d’ailleurs positionnés dans ce secteur. Il est possible de recourir à ce service sur parcours entrepreneur. Avant de devenir auto-entrepreneur, il est utile de définir au préalable son activité. Vous pouvez envisager entre trois activités à savoir l’artisanat, le commerce ou la profession libérale. Dans tous les cas, une immatriculation est indispensable pour exercer en France. Sans ce document, vous ne serez pas considérés comme des contribuables. Cela implique que vous n’êtes pas autorisé à facturer vos clients. Un business plan est d’autant essentiel pour attirer les investisseurs.
Régler les questions de domiciliation
La loi oblige les entrepreneurs à introduire une adresse physique dans leurs déclarations. Le site permettra alors d’échanger des lettres administratives provenant de diverses entités comme l’impôt. Elle servira aussi aux tiers en relation d’affaires avec l’entreprise. Les coordonnées mentionnées peuvent être différentes du lieu d’activité. La domiciliation revêt de nombreuses formes. Il y a la domiciliation commerciale à domicile ou les pépinières d’entreprise.
Déclarer son activité
La déclaration de l’activité peut être faite de plusieurs manières. Dans le circuit traditionnel, l’entrepreneur était obligé de contacter diverses instances. Il devait notamment aller auprès de la chambre des commerces si son activité est en lien avec le commerce. Pour opérer dans le secteur artisanal, il fallait aller auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat. Enfin, si vous prévoyiez la profession libérale, l’URSAFF est l’organisme à approcher.
L’existence de la CFE ou Centre de Formalités des Entreprises permet désormais un gain de temps. Il suffit alors d’aller auprès du CFE dont vous dépendez. Deux autres alternatives existent dans l’objectif d’aider les particuliers. Soit, ils effectuent l’immatriculation en ligne soit ils confient toutes les démarches administratives à un mandataire. À titre informatif, un guichet unique est maintenant à la disposition de certains professionnels de l’intermédiation depuis le 1er avril 2021. En revanche, ils accèderont en majorité à ce service à compter du mois de janvier 2022.
Les documents à fournir
La déclaration d’activité nécessite quelques documents. Selon l’approche choisie, vous pouvez remettre les fichiers demandés en main propre ou télécharger les documents en ligne. Le P0 PL micro-entrepreneur est le formulaire à remplir. À noter que le P0 existe sous différentes versions. Tout dépendra de l’activité. Si vous voulez vendre, le P0 CM est celui à solliciter. Le dossier comportera encore des justificatifs de non condamnation. Voici une liste de documents que vous devez préparer. Mais attention, ils sont susceptibles de changement en fonction de l’activité :
• Une attestation du conjoint vu qu’un couple marié est responsable de la même dette.
• Une pièce d’identité de l’entrepreneur
• Justificatif de qualification ou de diplôme en relation avec le métier
• Justificatif de l’adresse de l’entreprise
Le justificatif de qualification est seulement réclamé pour certaines activités. Il touche principalement les professions libérales.
Obtenir l’immatriculation
En faisant confiance à des mandataires, vous recevez votre numéro SIRET au bout de 14 jours ouvrés. À partir de ce moment, vous êtes auto-entrepreneur. Cela signifie que vous profitez des avantages du statut. Il faut par exemple mentionner les avantages fiscaux du dispositif ou la simplification de la comptabilité. Vous supporterez aussi les inconvénients du régime comme le plafond de chiffre d’affaires.
Les documents remis auprès des différentes instances doivent être valides. Pour s’en assurer, une vérification aura lieu auprès des intermédiaires dès leurs réceptions. Ils se chargent ensuite de transmettre chaque élément du dossier à l’organisme visé à l’exemple de l’INSEE. Au cas où un problème est décelé sur un dossier, vous serez informés dans les plus brefs délais avec des explications claires.
Après la création d’entreprises, vous pouvez profiter de l’aide appelée ACRE ou aide à la création ou à la reprise d’une entreprise. Si vous êtes éligible, une partie de vos charges sociales sera exonérée. Les aides peuvent être sous d’autres formes. Pour bénéficier de l’ACRE, un formulaire est à renseigner.