Un local professionnel exige certaines normes de confort pour les collaborateurs internes, les clients et le voisinage. En particulier, l’isolation thermique et phonique se doit d’être irréprochable. Le but premier de toute entreprise étant de gagner de l’argent tout en réduisant les dépenses, l’opportunité d’engendrer des économies d’énergie substantielles ne doit pas être occulté. Aussi, une société dont les locaux sont parfaitement isolés peut se targuer d’être à la pointe en matière de respect de l’environnement. Donc isoler ses bâtiments professionnels n’est pas une tâche anodine, cela mérite de s’y pencher consciencieusement.
Les problèmes rencontrés dans un local mal isolé
Une mauvaise isolation phonique nuit aux employés et aux riverains. Le personnel ne peut travailler dans de bonnes conditions, si le bruit venant de l’extérieur s’introduit dans son espace. Inversement, une activité professionnelle bruyante gêne les voisins.
Par ailleurs, une mauvaise isolation thermique provoque des déperditions thermiques.
Il est à noter que la circulation de la température obéit toujours au même schéma : le chaud se dirige vers le froid, on parle de flux thermique.
L’isolation a pour but d’empêcher ce déplacement.
L’intérêt à isoler ses locaux professionnels
Une bonne isolation d’un bâtiment professionnel améliore incontestablement l’ambiance au travail et in fine, les résultats.
L’isolation acoustique apporte un climat serein et apaisé, propice au travail.
L’isolation thermique offre une température ambiante agréable en toute saison.
Les factures de chauffage et de climatisation sont nettement inférieures pour une construction parfaitement isolée, ce qui est bon pour l’entreprise et pour la planète.
Alors comment s’y prendre pour isoler comme il faut ?
Pour commencer, il est important de bien choisir le maître d’ouvrage en faisant appel à un professionnel spécialisé dans son domaine, ayant pignon sur rue. Il déterminera sur quelle partie en particulier il faut concentrer les efforts.
Les zones sensibles concernant l’isolation sont typiquement le toit, les murs et les fenêtres.
Il convient évidemment d’opter pour des matériaux de premier choix, car tous ne se valent pas.
Les différents matériaux utilisés pour l’isolation des murs
Dans la construction, l’isolant thermique le plus populaire est sans nul doute la laine. Il existe la laine de verre, la laine de roche et la laine minérale qui présentent des caractéristiques assez semblables. Elle est appréciée pour sa facilité d’installation et son prix très attractif. On la trouve sous forme de panneaux rigides ou de rouleaux souples qu’on dépose au sol, contre les murs ou sous les rampants.
Les panneaux en polystyrène (expansé ou extrudé) rencontrent aussi un joli succès. Ils sont très utilisés pour isoler les planchers, les plafonds et les parois verticales. On les colle souvent contre une plaque de placoplatre.
Le polyuréthane est également très apprécié des professionnels du bâtiment. On le dépose par soufflage. Il se présente sous forme de mousse et s’avère donc idéal pour les parties inaccessibles.
On utilise aussi des isolants minces principalement pour palier à une isolation déjà existante mais détériorée.
D’autres matériaux naturels ont le vent en poupe, avec des propriétés isolantes diverses, tels que le bois qui permet en sus l’absorption de l’humidité ou la laine de mouton…
Comment bien isoler les fenêtres
En plus des murs, il ne faut pas oublier les fenêtres qui constituent des points de déperditions thermiques potentiels importants. Dans ce domaine on trouve 3 catégories principales :
- La fenêtre en PVC, la star des fenêtres ! Elle isole très bien au niveau thermique et phonique, n’est pas chère, facile d’entretien et écologique.
- La fenêtre en aluminium : moderne, chic et modulable, elle a aussi une belle cote.
- La fenêtre en bois. Les qualités isolantes du bois ne sont plus à démontrer, cependant, une telle fenêtre nécessite un entretien quelque peu contraignant.
