Dans le monde du travail, plusieurs raisons peuvent être invoquées par un salarié, afin de justifier son absence, pour des raisons indépendantes de sa volonté. Les arrêts maladie entraînent une invalidité temporaire, alors que l’employeur doit continuer à payer le salaire sans contrepartie effective, pour toute la durée de l’absence de l’employé. Pour prouver son invalidité et justifier son absence, le salarié doit fournir d’un certificat médical. En cas de doute ou de soupçon d’abus, l’employeur peut demander une contre-visite médicale !
La contre-visite médicale : une solution contre les arrêts abusifs
Il existe plusieurs situations dans lesquelles un employeur ne peut pas refuser à son employé de s’absenter : un mariage, la naissance d’un enfant ou le décès d’un membre de la famille entre autres. Toutefois, une justification peut être nécessaire, pour que le salaire de l’employé ne soit pas impacté pour son absence. Dans le même contexte, un certificat médical justifiant son état de santé est nécessaire pour toute absence, qui est due à la survenue d’une maladie entrainant une invalidité temporaire.
Généralement, les demandes de congés maladie sollicitées par les employés sont bien légitimes. Toutefois, en cas de doute sur la conformité d’un arrêt maladie, il est possible de recourir à un service de contrôle médical à l’initiative de l’employeur. Dans cette optique, Verilor met à disposition des employeurs la solution efficace contre l’absentéisme. En effet, il est possible de mandater Verilor, qui se charge de désigner un médecin contrôleur à proximité du lieu de résidence du salarié, afin de procéder à une contre-visite médicale.
Verilor : le bon partenaire pour limiter l’absentéisme
En principe, une contre-visite est demandée par la CPAM, mais l’employeur peut tout aussi faire usage de son droit et demander une contre-visite médicale, afin de limiter les abus et protéger les intérêts de son entreprise. En effet, l’employeur peut faire appel à un médecin pour vérifier les diagnostics établis par le médecin traitant. Si le salarié n’est pas présent à son domicile, ou à l’adresse indiquée dans l’arrêt maladie durant la visite de contrôle, l’employeur peut recourir à la suspension des indemnités du salarié sans effet rétroactif.
La contre-visite doit avoir lieu de manière inattendue aux heures au cours desquelles le salarié est censé être présent à son domicile, c’est-à-dire entre 9 h à 11 h et entre 14 h et 16 h. Si le congé maladie prévoit un temps de sortie libre pour le salarié, le médecin mandaté par Verilor est alors tenu de prendre préalablement rendez-vous avec l’employé, afin de bien mener la contre-visite médicale. Verilor prend toutes les mesures nécessaires, afin d’éviter que la contre-visite initiée par l’employeur ne soit considérée comme non réglementaire.
Si la contre-visite se révèle être impossible en raison d’un refus de la part de l’employé ou de son absence, l’employeur doit être en mesure de le démontrer par le biais d’un rapport rédigé par le médecin contrôleur. Dans ce genre de scénario, l’employé ne peut plus bénéficier de ses indemnités de salaire. Ainsi, la contre-visite médicale est une solution efficace contre l’absentéisme en entreprise, mais trop de recours à ce dispositif par l’employeur, peut être interprété comme une forme de harcèlement au travail.