En matière de management, la libération d’une entreprise séduit de plus en plus les entrepreneurs, en mettant l’humain au centre de son fonctionnement. Cependant, ce phénomène suscite autant de craintes que d’engouement auprès des dirigeants et du personnel. Cet article permettra d’en savoir un peu plus sur cette approche.
Qu’est-ce que le phénomène d’une entreprise libérée ?
Le phénomène d’une entreprise libérée marque la fin du management pyramidal au profit des employés autonomes, capables d’innover et de s’organiser librement. D’un point de vue concret, le principe de ce type d’organisation consiste à laisser les salariés prendre des initiatives individuelles, au lieu de leur imposer des directives suivies de contrôles. Le concept repose sur un climat de confiance dans lequel les collaborateurs peuvent exprimer leurs compétences, si, et seulement si, une liberté totale leur est accordée.
Ainsi, le système hiérarchique est remplacé par une structure où les collaborateurs vont s’autodiriger. Ce qui constitue un effet accélérateur sur le bien-être du travail, et un programme intéressant pour la dernière génération. L’autonomie est placée au cœur du nouveau système de management, étant donné que les salariés sont libres de fixer eux-mêmes leurs objectifs et d’organiser leur temps de travail. Bien sûr, pour que tout se déroule sans encombre, des règles sont tout de même définies afin de garantir l’espace de liberté de chacun. Cette mesure évite également les dérives où certains employés voudraient prendre le pouvoir au détriment des autres.
Quels sont les avantages de ce type d’approche ?
Cette nouvelle forme d’organisation au sein d’une entreprise est bénéfique autant pour les salariés que pour les dirigeants. En effet, les employés sont beaucoup plus motivés et plus performants. Ils travaillent désormais selon leur propre rythme et sont plus productifs. Aussi, ce phénomène d’une société libérée garantit un travail collaboratif. La structure devient plus souple, car elle n’est pas figée à travers un organigramme et une hiérarchie pesante. Elle peut se réinventer en permanence selon les nouvelles règles intervenant sur un marché par exemple. De plus, cette innovation ne se décrète pas à coup de budget R&D comme une entité classique. Grâce à la libération, chaque individu peut exprimer sa créativité.
Globalement, la compagnie est plus performante avec des résultats financiers en hausse. Pour la mise en œuvre du changement, il existe deux types de méthode : la transformation radicale et la transformation incrémentale. La première technique consiste à installer le changement petit à petit en réduisant progressivement le contrôle, ce qui est plus efficace. Aussi, elle aide le chef d’entreprise à prendre de la distance sur la gestion managériale au quotidien et à accepter de perdre le pouvoir. La seconde méthode, quant à elle, aide le dirigeant à se mettre au diapason en prenant de la distance sur le management quotidien. Ce qui entraîne une gestion de changement beaucoup plus maîtrisée, qu’une introduction brutale.
Comment l’organigramme peut entraver l’agilité de l’entreprise libérée ?
Dans une entreprise libérée, l’organigramme traditionnel peut entraver l’agilité et la collaboration. Au lieu de cela, les entreprises libérées cherchent à donner à leurs employés un plus grand contrôle sur leur travail et à encourager la prise de décision autonome. Dans ce contexte, utiliser un organigramme d’entreprise peut sembler contraire à l’esprit d’une organisation libérée. Cependant, il est important de noter que certaines entreprises libérées utilisent des organigrammes dynamiques pour soutenir l’autonomie et la collaboration de leurs employés. Ces organigrammes sont souvent basés sur des équipes auto-organisées plutôt que sur une hiérarchie rigide. Ils peuvent être utilisés pour fournir des informations sur les équipes, les projets en cours et les personnes impliquées. L’utilisation d’un organigramme d’entreprise dynamique peut ainsi contribuer à soutenir l’agilité et la transparence d’une entreprise libérée.